MARCO RIGOLDI

Marco Rigoldi est né le 17 juillet 1995 à Novoledo, un petit village de la province de Vicence.

Dès son plus jeune âge, il s’est consacré au service des personnes et surtout des jeunes.

À l’âge de 11 ans, Marco rejoint la chorale des jeunes de la paroisse de Novoledo en tant qu’organiste et après 2 ans, il commence également à suivre la chorale d’enfants qu’il poursuivra jusqu’à l’âge de 23 ans.

Dès l’âge de 16 ans, Marco s’est consacré aux groupes de jeunes de la paroisse de Novoledo et, pendant plusieurs années, au camping Villaverla en tant qu’animateur.

En 2014, après 5 ans d’études, Marco est diplômé de l’Institut Pellegrino Artusi de Recoaro Terme. Immédiatement après avoir terminé ses études, Marco trouve l’un des métiers dont il rêve le plus : le boulanger.

Au bout de 4 ans, bien qu’il aimait beaucoup son travail, il avait des dizaines d’amis et de passions ; bien qu’il soit attaché à ses racines, à ses traditions, Marco sent qu’il manque quelque chose.

Le 22 août 2018, à l’âge de 23 ans, Marco Rigoldi décide de tout quitter, de prendre un avion et de partir pour Goma, l’une des villes les plus grandes et les plus pauvres de la province du Nord-Kivu – République démocratique du Congo.

Au début de son expérience au Congo, Marco travaille dans une structure affiliée à Caritas qui a pour objet la transformation des matières premières alimentaires.
Ici, en tant que missionnaire laïc, il a pour tâche d’apprendre aux jeunes comment transformer les matières premières en produits finis (notamment en enseignant la fabrication du pain).

Au cours de cette mission, Marco remarque un grand problème dans la ville de Goma qui le touche particulièrement profondément.

Dès le premier jour, regardant par la fenêtre, il constate la présence de centaines d’enfants dans des conditions de vie précaires.

Marco s’enquiert et apprend que ces enfants sont des enfants des rues et s’appellent « Maibobo ».
Ces enfants constituent l’un des groupes les plus vulnérables de la ville de Goma. Les associations locales et internationales présentes sur place, aptes à venir en aide à ces enfants, sont quasiment inexistantes et Marco veut faire quelque chose pour eux.

Alors il décide et se rend compte que ce serait sa voie, c’est pourquoi il a vraiment été appelé à Goma.

À partir d’un mois après son arrivée, Marco Rigoldi commence à produire environ 200 morceaux de pain chaque jour et descend chaque jour dans la rue pour pouvoir les donner à ces enfants, mieux les connaître, comprendre leur histoire et comment il pourrait aider leur.

Il a continué ainsi pendant plus d’un an, commençant même à soigner les enfants en achetant de sa propre poche des médicaments, des pansements, de la gaze et tout le nécessaire et en se faisant connaître de presque tous les enfants des rues de la ville.

Son histoire est connue en Italie par les habitants de son village et des communes voisines. Quand Marco rentre en Italie, il fait des soirées au théâtre, des dîners, des marchés caritatifs, des rencontres avec des jeunes. Les gens commencent à le soutenir et Marco parle aux gens du projet qu’il a en tête.

Un an et demi après son arrivée à Goma, la mission dans la structure affiliée à Caritas a pris fin et il décide donc de s’installer dans un orphelinat de religieuses franciscaines avec plus de 90 enfants orphelins qu’il aidait déjà depuis des mois : Le Centre Tulizeni .
Alors qu’il vivait à l’orphelinat, Marco commence aussi à se rendre 4 fois par semaine à la prison pour mineurs de Goma pour pouvoir soigner, donner du pain et parler avec les enfants emprisonnés.

Il reste au Centre Tulizeni pour une durée de 6 mois et c’est là que Marco met en place ses expériences quotidiennes avec les enfants des rues, les expériences en Italie, l’expérience de l’orphelinat, l’expérience dans la prison pour mineurs et il commence à mettre la plume sur papier le projet qu’il porte en tête depuis un certain temps.

Il comprend que donner du pain dans la rue tous les jours aurait certainement fait du bien à ces enfants, mais cela ne résoudrait pas leur problème. Il ne suffirait pas de les sortir de la rue, de la drogue, de la prostitution et du vandalisme.

Il comprend qu’il fallait quelque chose qui se trouvait au milieu entre la rue et leurs maisons.
Ainsi, grâce aux offres récoltées en Italie au fil des soirées qu’il fait à chaque retour, grâce aux offres d’autres personnes et associations, Marco voit que l’argent aurait suffi à concrétiser son projet.

En novembre 2019, Marco Rigoldi, avec un groupe d’amis italiens, a créé l’association “Centre d’Accueil Saint Augustin ASBL” sous les initiales CASA GOMA Association et en février 2020 l’association a été reconnue par la République Démocratique du Congo.

Marco cherche une maison, la loue, achète des meubles, des rideaux, des pupitres, des tableaux noirs, des pots et tout le nécessaire pour mettre son idée en pratique.

Le 13 juillet 2020, Marco Rigoldi inaugure le Centre CASA, donnant vie à son rêve, au projet qu’il souhaite réaliser depuis longtemps.

Marco Rigoldi vit maintenant à Goma avec sa femme Arielle qui l’aide dans la gestion de l’association et des projets de l’association CASA GOMA.